Les Animaux

Les retrouvailles entre les animaux et leurs propriétaires. 


Un animal permet d'apporter de la joie et de la bonne humeur

Il est même reconnu qu'avoir un animal domestique diminue l'anxiété et atténue la solitude. C'est aussi pour cette raison qu'ils sont sollicités, notamment dans les établissements médico-sociaux, pour apporter du réconfort aux personnes âgées et seules.quez ici pour saisir votre texte.


Le respect envers les animaux.

Qui sait encore l'avoir au jour d'aujourd'hui ? 





Respecter la forêt 


La vie a la ruche

La population d’une colonie se compose de trois catégories d’habitants aux caractéristiques et fonctions nettement différenciées mais complémentaires.

 

La reine

La reine est vraiment la mère de la colonie. Elle joue un rôle fondamental dans le développement et la survie des habitants de la ruche. Seule une reine en bonne santé, jeune, vigoureuse et pondant à un rythme soutenu est capable d’assurer un renouvellement constant de la population et un développement satisfaisant de la colonie.

 

Du point de vue morphologique, la reine se distingue nettement des ouvrières et des faux-bourdons 

Cette différence a été mise à profit pour construire des grilles à reine, dont les barreaux sont espacés de 4mm, ce qui n’entrave pas la libre circulation des abeilles mais interdit le passage de la reine ; et qui permet de confiner la mère dans certaines zones choisies par l’apiculteur, par exemple, de séparer le nid à couvain du magasin à miel.

 

La reine diffère également des ouvrières et des faux-bourdons par sa couleur variant de l’orange clair ou brique au brun très foncé, avec un abdomen toujours monochrome et non pas rayé comme celui de ses enfants.

 

La reine a des ailes courtes et ses pattes dépourvues d’outils sont plus longues que celles des ouvrières.

 

Son appareil buccal est lui aussi réduit et sa langue plus courte, ce qui ne constitue pas un handicap car étant toujours nourrie directement par les ouvrières, elle n’a nul besoin de récolter du nectar.

Elle n’utilise son aiguillon que contre d’autres reines en les tuant directement dans leur cellule ou bien au cours de duels pendant la période d’essaimage ou lors de réunion de colonies. L’aiguillon de la reine est plus long et recourbé que celui de l’ouvrière.

 

Contrairement aux ouvrières, la durée de vie d’une reine est de 4 à 5 années. Cette longévité serait due à l’alimentation spécifique de la reine qui ne reçoit sa vie durant que de la gelée royale.

 

Tout commence par un œuf fécondé comme celui qui donne naissance à une ouvrière. Cet œuf est déposé au fond d’une alvéole que les abeilles vont modifier en l’élargissant et en le prolongeant et qui deviendra une cellule royale.

Les premiers vols de reconnaissance ont lieu entre cinq et douze jours après la naissance ; ainsi qu’un ou plusieurs vols nuptiaux pendant les heures chaudes et ensoleillées de la journée et en l’absence de vent.

Si la reine n’est pas fécondée dans les vingt jours suivant sa sortie de l’alvéole, elle restera stérile pendant le reste de son existence et ne pondra que des œufs donnant naissance à des faux-bourdons. On dit alors que la reine est bourdonneuse.

Deux jours après le dernier vol nuptial, la reine commence à pondre ; elle peut déposer jusqu’à 3 000 œufs par jour, ce qui équivaut au triple de son poids corporel.

 

A défaut de marquage, certains signes renseignent sur l’état et la valeur de la reine :

 

– Une ponte régulière et abondante,

– Une grande taille, une couleur claire et des ailes bien repliées sur l’abdomen non frangées ;

– Des mouvements lents et continuels accompagnés d’une ponte régulière.

 

Une reine est toujours entourée d’un certain nombre de jeunes abeilles jouant le rôle de servantes. Elles la nourrissent, la nettoient…

 

 

L’ouvrière

Si la reine est importante pour la survie de la colonie, l’ouvrière ne l’est pas moins car elle travaille et c’est elle qui récolte le nectar.

Après la naissance, l’ouvrière entreprend une existence qui est extrêmement brève pendant la phase des grandes récoltes (environ 40 jours, l’intensité du travail l’usant prématurément) et un peu plus longue en période de faible récolte. A ce moment la durée de vie peut même atteindre six mois pour les abeilles nées en automne et qui ont pour mission d’assurer le démarrage de la nouvelle saison apicole.

 

L’appareil buccal de l’ouvrière est très développé et lui permet de mordre les pattes des varroas ou de grignoter les vielles cires. La langue très extensible lui permet de récolter le nectar au fond des corolles des fleurs. Ce nectar est stocké dans le jabot où il subit un commencement de transformation pendant le retour à la ruche.

 

L’appareil vulnérant de l’ouvrière est composé d’un aiguillon semblable à un harpon, relié à deux glandes qui secrètent respectivement une substance alcaline et acide dont le mélange constitue le venin. Il est intéressant de noter, que durant les premiers jours de vie le dard de l’ouvrière est inutilisable et que l’agressivité de l’abeille grandit avec l’âge.

 

Le faux-bourdon

Il n’y a que la moitié des mâles d’une colonie qui assurent, effectivement une fonction reproductive, et seuls 70% parviennent à une maturité sexuelle complète.

 

Pourtant les faux-bourdons sont extrêmement utiles. Outre la fécondation de la reine, ils accomplissent quelques petites tâches quotidiennes : ventilation de la ruche, incitation des ouvrières à travailler davantage, etc.

Un faux-bourdon vit en moyenne une cinquantaine de jours.

 

En période d’essaimage les faux-bourdons se dirigent vers des lieux de rassemblement où ils sont rejoints par de jeunes reines à féconder. Chaque faux-bourdon produit plus de dix millions de spermatozoïdes, mais lors de l’accouplement en vol, seuls 10% réussissent à pénétrer dans la spermathèque de la reine. Ce qui expliquerait que celle-ci s’accouple généralement avec plusieurs mâles jusqu’à ce qu’elle ait recueilli à peu près 4 millions de spermatozoïdes. Après l’accouplement le faux-bourdon meurt car son organe reproducteur reste enfoncé dans celui de la reine.